Métier de serriste

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Le métier de serriste requiert des compétences spécifiques pour assurer l'entretien et la récolte des cultures sous abri. Découvrez les formations recommandées, telles que le CAP agricole ou un Bac Pro en productions horticoles, pour exceller dans ce domaine. Cet article vous présente les missions quotidiennes, les perspectives d'évolution et la rémunération d'un serriste. Ensemble, faisons un tour d'horizon sur ce métier de l'agriculture intéressant.
💰 Salaire d'un serristeEn début de carrière, un serriste est rémunéré au SMIC. Avec de l'expérience, il peut atteindre un salaire mensuel de 1 600 €.

Présentation du métier et des missions quotidiennes

Le métier de serriste est un maillon essentiel de la filière agricole, permettant de produire fruits, légumes et fleurs tout au long de l'année, même sous des climats peu propices. Zoom sur ce métier passionnant qui allie savoir-faire technique et sens de l'observation.

Un métier aux multiples facettes

L'ouvrier serriste occupe un poste clé au sein d'une exploitation agricole. Ses missions sont variées et couvrent l'ensemble du cycle de production :
  • Préparation du terrain et des supports de culture
  • Semis et plantation
  • Entretien des cultures (taille, effeuillage, palissage...)
  • Suivi de la croissance et de la santé des plantes
  • Récolte, tri, calibrage et conditionnement des produits
  • Entretien et désinfection des serres et des équipements
Le serriste travaille le plus souvent sous abri (serres en verre ou plastique, tunnels), ce qui permet de maîtriser les paramètres de culture comme la température, l'humidité ou la lumière. Il doit savoir manipuler et régler les équipements high-tech : systèmes d'irrigation, de chauffage, d'aération, d'éclairage, ordinateurs climatiques...

Une journée type d'un ouvrier serriste

Même si les tâches varient selon la saison et le type de production, une journée classique peut ressembler à ceci :
Horaire Tâche
7h-8h Contrôle des paramètres (T°, humidité...), réglages, suivi sanitaire
8h-10h Récolte, tri, calibrage, conditionnement
10h-12h Travaux sur les cultures (taille, palissage...), traitements
13h30-15h30 Suite des travaux sur les cultures, nettoyage
15h30-16h30 Préparation des expéditions, rangement, nettoyage

Des qualités indispensables pour réussir

Même si aucun diplôme n'est exigé, ce métier requiert de réelles compétences :
  • Connaissances en biologie végétale et techniques culturales
  • Maîtrise des outils informatiques de gestion du climat
  • Habileté manuelle et sens pratique pour manipuler les outils et les végétaux
  • Sens de l'observation pour repérer anomalies et besoins des plantes
  • Rigueur pour respecter les consignes et les règles d'hygiène
  • Capacité à travailler en équipe
  • Bonne condition physique et résistance à la chaleur
Avec de l'expérience, un serriste peut évoluer vers des postes à responsabilités comme chef de culture ou chef d'exploitation. La tendance est à la hausse des compétences, avec davantage d'outils high-tech et une production de plus en plus qualitative et éco-responsable.

Formations et compétences nécessaires pour exceller

Pour devenir un serriste compétent et qualifié, il est essentiel d'acquérir des connaissances solides et des compétences pratiques dans le domaine de la culture sous serre. Si une formation sur le terrain est possible, suivre un cursus spécialisé permet de maîtriser plus rapidement les techniques spécifiques à ce métier et facilite l'insertion professionnelle.

Les formations recommandées pour devenir serriste

Plusieurs diplômes agricoles, accessibles en formation initiale, en alternance ou par la voie de la VAE, sont particulièrement adaptés pour se former au métier de serriste :
  • Le CAP agricole métiers de l'agriculture option production végétale arboriculture horticulture
  • Le Bac pro productions horticoles
  • Le BP Responsable d'atelier de productions horticoles
Pour ceux qui souhaitent évoluer vers des fonctions d'encadrement ou s'installer à leur compte, il est recommandé de poursuivre avec un BTSA production horticole ou une licence professionnelle spécialisée dans le management des entreprises horticoles.

Les compétences clés à développer

Au-delà des connaissances théoriques, un serriste doit maîtriser de nombreuses compétences pratiques :
  • Techniques de culture sous abri : gestion du climat (température, humidité, lumière), irrigation, fertilisation, traitements phytosanitaires...
  • Reconnaissance et gestion des maladies et ravageurs des cultures
  • Utilisation et maintenance des équipements spécifiques : systèmes de chauffage, d'aération, d'éclairage, d'ombrage...
  • Gestes et postures adaptés pour le travail répétitif et physique (récolte, taille, palissage...)
  • Gestion des stocks et préparation des commandes

Des qualités humaines indispensables

Patience, rigueur, sens de l'observation et goût pour le travail en équipe sont des atouts précieux pour réussir dans ce métier. Une bonne endurance physique est également nécessaire pour supporter la station debout prolongée, la chaleur et l'humidité sous les serres. Grâce à une formation solide et des compétences polyvalentes, le serriste sera armé pour prendre soin des cultures, optimiser les récoltes et envisager un bel avenir professionnel dans le secteur du maraîchage ou de l'horticulture.

Evolution de carrière et rémunération

Après avoir acquis les compétences nécessaires grâce aux formations en horticulture et productions végétales, le serriste peut aspirer à une évolution de carrière intéressante. Son expérience et son savoir-faire lui ouvrent des perspectives prometteuses dans le domaine agricole.

Salaires et rémunération

En début de carrière, un ouvrier serriste est généralement rémunéré au SMIC (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance). En 2024, le SMIC horaire brut est fixé à 11,52 €, ce qui correspond à un salaire mensuel brut de 1 747,20 € pour un temps plein de 35 heures hebdomadaires. Avec l'expérience, un serriste qualifié peut prétendre à un salaire plus élevé, pouvant aller jusqu'à 1 600 € brut par mois. Cette rémunération varie en fonction de plusieurs facteurs :
  • La taille de l'exploitation agricole
  • Les responsabilités confiées
  • La région d'exercice
  • Les primes et avantages éventuels

Perspectives d'évolution

Le métier de serriste offre de réelles opportunités d'évolution professionnelle. Avec de l'expérience et des compétences reconnues, un ouvrier serriste peut accéder à des postes à responsabilité :

Chef de culture

Le chef de culture supervise une équipe d'ouvriers serristes. Il planifie et organise le travail, veille au respect des consignes de production et de sécurité. Ce poste exige des qualités de management et une excellente connaissance des techniques culturales.

Responsable d'exploitation agricole

Le responsable d'exploitation gère l'ensemble des activités d'une entreprise agricole spécialisée dans les cultures sous serre. Il définit la stratégie de production, optimise les rendements et assure la gestion administrative et financière. Cette fonction nécessite de solides compétences en agronomie, ainsi qu'en gestion et en management.
Après 10 ans d'expérience comme ouvrier serriste, j'ai eu l'opportunité de devenir chef de culture. C'est un poste passionnant qui me permet de transmettre mon savoir-faire et de gérer une équipe. Je ne regrette pas mon parcours ! Témoignage de Marc, 38 ans, chef de culture dans une exploitation maraîchère.
En constante évolution, le secteur des cultures sous serre offre aux professionnels motivés de belles perspectives de carrière. Avec de l'engagement et de la passion, un serriste peut s'épanouir dans son métier et accéder à des postes à haute responsabilité.
Evolution de carrière et rémunération

L'essentiel à retenir sur le métier de serriste

Le métier de serriste offre des opportunités intéressantes pour ceux qui souhaitent travailler dans le domaine agricole. Avec une formation adéquate et de l'expérience, un serriste peut évoluer vers des postes à responsabilités, comme chef de culture ou responsable d'exploitation. La demande croissante en produits issus de l'agriculture sous serre laisse présager un avenir prometteur pour ce métier.

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